Ouvrir les portes du monde à la relève en génie
Portée par l’élan de Genium360 et de son programme Genium AGIR, La Personnelle effectue un don de 2 $ pour chaque soumission reçue par un membre de Genium360 afin de soutenir cinq projets à forte valeur sociale issus de la communauté du génie. Suivez notre dossier spécial pour en découvrir les détails dans une série d’articles qui paraîtront tout au long de l’année 2025.
En 2025, dix étudiantes et étudiants en génie de l’École de technologie supérieure (ÉTS) ont pris la direction de l’Italie. Pendant deux semaines, ils ont notamment parcouru Rome, Milan, Turin, visité la branche italienne de la firme de génie WSP, découvert un prototype de voiture ultratechnologique développé par Alfa Romeo et visité la Sapienza Università di Roma, l’une des plus anciennes universités du monde et un pôle de recherche reconnu en génie, entre autres.
Une expérience rendue possible grâce aux missions ÉTSplore qui, depuis leur création en 2012, ont permis à plus de 130 étudiantes et étudiants d’explorer le monde du génie à l’échelle planétaire. L’objectif de ces séjours exploratoires est double : enrichir son carnet de contacts pour éventuellement décrocher un stage ou un emploi à l’international, mais surtout apprendre. « Notre priorité, c’est de ramener des idées novatrices au profit du génie québécois », explique Florent Le Gac, président du conseil d’administration de cet organisme.
Diplômé en génie du bâtiment depuis 2024, il a lui-même pris part à trois séjours entre 2023 et 2025 — au Mexique comme étudiant, en Grande-Bretagne comme chef d’équipe et en Italie à titre d’accompagnateur. « Les missions visent le transfert de connaissances. Peut-on s’inspirer de ce qu’on voit ailleurs? Créer des partenariats de recherche avec ces entreprises ou des collaborations avec nos universités? » Des voyages qui forment aussi la capacité d’innover chez la relève.
De l’inspiration aux projets concrets
L’exemple de Florent Le Gac parle de lui-même. Il est rentré d’Angleterre avec l’idée de fonder un club étudiant — et un concours — en lien avec le génie ferroviaire. Son inspiration? Le Railway Challenge de l’Université de Sheffield, un événement réunissant des équipes universitaires anglaises, australiennes et indiennes autour de prototypes de locomotives miniatures. « Je me suis dit que ce serait intéressant de faire de même ici, alors que nous avons plusieurs projets, comme le train à grande vitesse (TGV) vers Toronto et le Réseau express métropolitain (REM). C’est une bonne façon d’appliquer nos connaissances, mais aussi de réfléchir à des solutions adaptées à nos réalités, alors que les températures sont beaucoup plus extrêmes qu’en Europe », explique-t-il. Cette idée, actuellement en développement, a rapidement reçu de nombreux appuis, notamment de la part de l’Ordre des ingénieurs du Québec et de partenaires de l’industrie.
Plus encore, ce séjour lui a révélé une véritable passion pour le domaine ferroviaire. « Ce mode de transport est très peu développé au Canada et même en Amérique du Nord. Pourtant, c’est une excellente alternative à l’auto solo, surtout quand on cherche des options durables. Et le train est une façon très intéressante de parcourir de longues distances facilement. » Cette passion a d’ailleurs permis au candidat à la profession d’ingénieur de décrocher un emploi d’analyste de projet en ingénierie à la CDPQ Infra, responsable du REM.
Se former pour l’avenir
Au-delà des aspects techniques, chaque mission permet aussi de développer certaines compétences personnelles, notamment l’art de travailler en équipe. En effet, ce sont les étudiantes et étudiants qui s’occupent de tout, du financement à la logistique, en passant par l’organisation des visites et la coordination sur place. « C’est comme gérer un projet à dix personnes, illustre-t-il. Et sur place, malgré le stress ou le manque de sommeil, il faut que tout le monde avance ensemble. »
Les participantes et participants doivent aussi faire montre de professionnalisme, puisqu’ils représentent aussi l’ÉTS « Certains pays nous accueillent parfois comme si nous étions une délégation internationale, avec des drapeaux et tout. C’est toute une pression! » Des qualités essentielles à la pratique du génie, estime-t-il. « Nous avons un rôle à jouer dans la société, ce qui vient avec certaines responsabilités. Et je pense que ce genre d’expérience nous aide à en prendre pleinement conscience. »
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