Cloé Doucet : une passionnée de l’industrie de la construction

Dès son jeune âge, Cloé Doucet découvre sa passion pour l’industrie de la construction. En effet, à l’âge de 3 ans, elle exprimait déjà son désir de construire des ponts et des routes. C’est ce rêve, sa détermination et son travail acharné qui l’ont conduit à occuper à 29 ans le poste d’assistante-gérante de construction pour les travaux routiers chez Kiewit; une fonction où elle supervise 50 cadres professionnels et 400 travailleurs. 

Découvrons le parcours d’une jeune ingénieure qui n’a pas peur de briser les stéréotypes et de démontrer que les femmes ont bel et bien leur place en génie. 

Une progression fulgurante de carrière

Après avoir complété ses études en génie civil à l’Université de Moncton, Cloé a effectué 2 stages en génie-conseil au chantier de Lower Matagami en Ontario. Durant ses premières années d’expérience, elle a travaillé comme administratrice de contrats et coordonnatrice technique en coffrage sur le projet de Pointe-du-Bois au Manitoba.

Depuis 2015, Cloé gravit les échelons. Ainsi, elle a travaillé comme ingénieure de projet pour les travaux routiers, surintendante générale pour les travaux de terrassement et aménagement paysager et récemment en tant qu’assistante-gérante de construction pour les travaux routiers. Au-delà de la supervision des équipes, son rôle est d’assurer que les travaux sont effectués selon le respect des échéanciers, des budgets, des normes de qualité mais surtout de façon sécuritaire pour les travailleurs.

En tant que membre de l’équipe de direction du projet de construction Turcot, Cloé admet être heureuse et fière de sa progression de carrière. Elle considère sa nomination dans ce projet comme un bel accomplissement qui vient certes avec un lot de responsabilités. Témoignant de sa gratitude pour la confiance qu’on lui octroie en lui accordant autant de responsabilités, Cloé reconnaît le support de son équipe à la fois jeune et dynamique où chacun a sa place.

La communication est la base du succès d’une équipe

Cloé souligne l’importance d’être flexible dans l’approche avec les membres de son équipe afin de s’adapter aux nouvelles réalités imposées par la crise sanitaire. Selon cette jeune ingénieure, la clé du succès repose sur une bonne communication dans une équipe composée de sous-équipes. Ainsi, « il faut être ouvert aux idées et suggestions des autres. L’écoute devient un élément important et il faut savoir poser des questions pour obtenir la totalité de l’information ».

Avoir confiance en soi

Cloé admet ne pas ressentir le syndrome de l’imposteur en partie grâce au soutien de son conjoint dans sa carrière. Elle témoigne : « travailler pour une entreprise qui fonctionne sur une base de méritocratie, prouve que mon avancement professionnel est basé sur mes efforts et ma persévérance ». Ayant confiance en ses capacités et en elle-même, Cloé est consciente d’avoir parfaitement mérité les différentes opportunités qui se sont présentées à elle. Toutefois, elle reconnaît le soutien et l’encadrement de ses mentors qui lui ont permis d’être dans un processus constant d’apprentissage. D’ailleurs, Cloé a elle-même décidé d’encadrer les personnes qui l’entourent en leur donnant des conseils pour les aider à réduire le syndrome de l’imposteur.

N’ayez pas peur!

Cloé donne un conseil aux femmes qui veulent réussir en génie : « Ne laissez pas la peur des stéréotypes, la peur de ne pas être à la hauteur ou la peur de ne pas avoir votre place, guider votre avenir. Vous le devez à vous-même de trouver une carrière qui vous passionne ». 

Faciliter l’intégration des femmes en génie

Selon la jeune femme, il faut promouvoir le génie au niveau scolaire et renforcer chez les jeunes filles l’idée selon laquelle les sciences, la technologie, l’ingénierie, convient à tout le monde indépendamment du genre. 

Elle souhaite également que les femmes dans le domaine se supportent mutuellement, partagent leur expérience afin de normaliser leur présence au sein de l’industrie du génie. À titre d’exemple, Kiewit tient plusieurs conférences dans les universités afin de promouvoir la carrière en construction chez les femmes.

Un mot de fin

En définitive, Cloé Doucet considère l’industrie de la construction comme un milieu très demandant aussi bien pour les hommes que pour les femmes. Cependant, « voir quelque chose partir d’un plan papier et le voir se développer sous ses yeux, c’est incroyable ». L’industrie étant gratifiante, Cloé recommande d’être conscient de sa valeur et de travailler dur pour avancer sa carrière. 

 

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