Université Laval : entre multidisciplinarité et réseaux d’affaires

Avec ses 16 programmes de baccalauréat accrédités par Ingénieurs Canada, dont 12 au sein de sa Faculté des sciences et de génie, l’Université Laval est l’une des rares au Canada à regrouper à la fois l’expertise de scientifiques et d’ingénieurs. Portrait.

Des programmes uniques au Québec

« Certains de nos programmes, comme le baccalauréat en génie des eaux, très prisé des étudiants et des étudiantes en raison de son volet environnemental, sont uniques au Québec », lance d’entrée de jeu André Zaccarin, doyen de la Faculté des sciences et de génie de cette université de la Capitale-Nationale.

Ce programme, comme plusieurs autres spécialités de génie offertes à l’Université Laval, profite d’une certaine proximité de la faculté avec différents ministères. Des exemples : une subvention de 4 M$ du ministère de la Sécurité publique obtenue en 2020 afin de travailler à minimiser les répercussions des inondations dans les municipalités à risque ou encore un projet en collaboration avec le ministère des Transports en vue de fabriquer un pont en aluminium. Un atout certain pour les quelque 6000 étudiants et étudiantes, affirme le doyen.

Miser sur la multidisciplinarité

En vertu de ce vaste choix de disciplines, les spécialistes du génie en devenir peuvent aisément ajuster leur parcours en passant d’un programme à un autre. « Nous donnons la chance à tous ceux et celles qui se découvrent un intérêt pour une autre spécialisation en cours de route et qui disposent des prérequis », confirme André Zaccarin.

La Faculté mise d’ailleurs sur la multidisciplinarité au sein de ses programmes pour encourager ses futurs bacheliers et bachelières à s’investir dans divers projets étudiants. L’objectif? Toucher d’autres domaines et développer des compétences transversales, dont des aptitudes relationnelles, de gestion de projet ou encore des compétences en communication.

Autre particularité de l’Université Laval : réunir sous un même toit l’expertise de scientifiques et de spécialistes du génie dans des installations à la fine pointe de la technologie dans pas moins de 12 pôles d’excellence en recherche.

C’est ce qui a mené l’équipe du professeur Jesse Greener, en chimie, et celle du professeur André Bégin-Drolet, en génie mécanique, en collaboration avec des chercheurs et chercheuses du Département de biochimie, de microbiologie et bio-informatique, à concevoir un outil ayant le potentiel d’offrir une solution portative, rapide et peu coûteuse pour diagnostiquer la COVID-19.

Au cœur de la recherche… et des réseaux d’affaires

« Un certain nombre de professeurs et professeures sont sollicités par des entreprises, ce qui nous apporte des projets de recherche ou de consultation, explique André Zaccarin. Ça démontre aussi notre grande proximité avec les entreprises à l’échelle régionale et internationale. »

Ce réseau d’affaires, particulièrement porteur, permet non seulement aux étudiants et étudiantes de parfaire leur formation, mais aussi de se trouver un emploi plus facilement, estime le doyen. « Ça fait des employeurs pour nos diplômés et diplômées! »

Au diapason de l’industrie, l’Université Laval connaît en ce moment un regain de popularité pour ses programmes de génie électrique, de génie logiciel et de génie informatique. Un rapport de 2021 de l’Ordre des ingénieurs du Québec signale en effet que la transition énergétique, l’électrification des transports, la sécurité informatique et le virage numérique risquent fort d’accentuer les besoins de main-d’œuvre dans ces secteurs d’ici 2030.

Pas de doute, les finissants et finissantes pourront relever le défi!

*

Vous voulez étudier en génie? Découvrez d’autres programmes en génie offerts dans les universités du Québec.

Photo de couverture: J. Rodier/Université Laval

 

Revenir au dossier Étudier en génie au Québec : comment choisir son université

Abonnez-vous à nos infolettres pour ne rien manquer