Université de Sherbrooke : une approche pratique qui a fait ses preuves

Inaugurée en 1968, la faculté de génie de l’Université de Sherbrooke (UdeS) accueille 3700 étudiants chaque année et est reconnue pour son approche pratique et son expertise en infrastructures. Elle possède d’ailleurs le plus grand laboratoire dédié au béton de toute la province. Les étudiants la choisissent aussi pour son double campus et sa vie étudiante bourdonnante.

Un stage, deux stages, 5 stages!

L’approche pratique mise de l’avant par l’UdeS n’est peut-être pas unique en son genre, mais elle fût la première à instaurer les programmes avec stages coopératifs et est la seule à offrir cinq stages dans le cadre des ces programmes. Son service de stage est réputé à travers toute la province et fait le bonheur de ses étudiants comme en témoigne Gabriel Lefrançois, étudiant en génie mécanique : « Avoir cinq stages permet de visiter plusieurs domaines, endroits et entreprises et se faire une idée plus complète de la réalité du marché du travail. »

Apprentissage par problèmes et par projets en ingénierie

L’université offre aussi l’apprentissage par problèmes et par projets en ingénierie (APPI) pour ses programmes de génie électrique, robotique et informatique. Thomas Goudreault, étudiant en génie électrique nous en explique le fonctionnement : « Sur une période de deux semaines, habituellement, il y a une résolution de problématique, donc une application pratique de la matière théorique enseignée suivi d’un examen sommatif pour évaluer les apprentissages. À la fin, il y a un examen final sur le cours, donc l’unité APPI est une problématique complète en elle-même. Ce qui est intéressant là-dedans c’est qu’on évalue autant le pratique que le théorique. »

À cohortes plus petites, professeurs plus disponibles

La taille des cohortes fut aussi un facteur dominant quand est venu le temps de choisir l’UdeS pour Thomas : « C’est vraiment intéressant d’avoir cette communication beaucoup plus rapide avec les professeurs que dans d’autres universités où il y a plus d’étudiants, c’est vraiment apprécié. »

Sherbrooke, une ville ni trop grande ni trop petite

Autre raison ayant attirée les étudiants à l’UdeS, la raison géographique. Pour André Renault, étudiant en génie civil, Sherbrooke est la ville idéale pour s’installer : « elle a la taille parfaite et les loyers sont abordables. » Elle possède aussi deux pôles de « start up » à proximité, l’Innopole à Sherbrooke et le Technopole de Magog qui sont idéaux pour des étudiants à la recherche d’opportunités entrepreneuriales, d’échanges ou désirant travailler ensemble sur un projet dans un environnement ouvert.

La taille plus réduite des cohortes a un deuxième avantage pour les étudiants, un esprit de famille qui dépasse le cadre scolaire. De plus, comme beaucoup d’étudiants viennent de l’extérieur, la grande majorité d’entre eux vivent sur le campus ou dans ses environs, donc les amis ne sont jamais bien loin le temps venu des 5 à 8 de génie!

Une rentrée automnale hybride

La direction de l’Université de Sherbrooke tient à ce qu’un maximum d’activités académiques se déroulent en présentiel à l’automne et effectue présentement un réaménagement de ses espaces afin de respecter les consignes de distanciation sociale et autres normes sanitaires. La session s’effectuera selon une approche hybride combinant séances à distance et séances en présentiel. « […] la vie de campus et les interactions humaines en présence sont importantes dans un parcours universitaire, autant pour confronter ses idées à celles des autres que pour façonner son identité professionnelle. »[1]

Tous les étudiants interrogés sont d’accord avec le retour en présentiel à l’automne et ont confiance en l’université pour prendre les bonnes décisions, mais certains émettent des réserves : « L’enseignement hybride privilégiant le présentiel n’est pas du tout une erreur, mais peut être à risque, car ces décisions seront entre les mains de chaque département, de chaque responsable ce qui mettra énormément de pression sur ces personnes, qui ne sont peut-être pas habituées à prendre ce genre de décisions, donc je pense qu’il y aura des problèmes et ça me fait un peu peur », nous dit Thomas.

La COVID-19, une nouvelle réalité

Un sentiment de résignation prévaut chez la majorité d’entre eux, la COVID-19 n’est pas près de disparaître alors ils ont décider d’apprendre à vivre avec elle de la manière la plus normale possible et de continuer d’avancer. Pour en apprendre plus sur les programmes des autres universités de la province.

 

 

[1] Pierre Cossette.  « Nouvelle étape du plan de rétablissement de l’UdeS », www.usherbrooke.ca/coronavirus/ (21 mai 2020).

 

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