Rencontre avec Paul Csukássy - Une passion pour les feux d’artifices qui ne s’éteint pas
Collaborateur
L’International des Feux Loto-Québec, qui fut pour la toute première fois tenu en 1985, jouit aujourd’hui d’une réputation qui le place parmi les plus grands concours mondiaux d’art pyrotechnique. Au sein de l’équipe montréalaise qui travaille d’année en année à faire de cette compétition de feux d'artifices l’une des plus prestigieuses du genre, l’on retrouve Paul Csukássy, directeur technique de l’International des Feux Loto-Québec.
Les feux d'artifices : un art pyrotechnique
Ce dernier voit depuis maintenant plus de 20 ans à tout ce qui concerne l’ingénierie balistique de ce concours de feux d'artifices qui se déroule à La Ronde. Bien que l’île Sainte-Hélène soit un endroit idéal à plusieurs points de vue en ce qui a trait à la présentation des feux, celui-ci apporte un lot de défis importants pour l’équipe d’artificiers montréalais. « On doit travailler dans un environnement très exigu. Il faut donc constamment prendre en considération la proximité du public ainsi que celle des manèges de La Ronde dans nos calculs balistiques. Ça l’implique beaucoup de tests, de vérifications et de contre-vérifications. Il ne faut jamais oublier que les feux d’artifice demeurent des explosifs », mentionne Paul Csukássy.
Entre les firmes de feux d'artifices et les artificiers : l'union fait la force
Bien que chacune des firmes qui participent au concours soit responsable de la création et de la production de leurs spectacles, celles-ci doivent toutes collaborer avec l’équipe d’artificiers des Feux Loto-Québec afin de voir à l’installation de leurs pièces pyrotechniques. À titre de directeur des opérations, M. Csukássy voit principalement à la supervision de l’ensemble des procédures, allant du transport des pièces pyrotechniques à la sécurité du personnel et du public assistant aux évènements. Il faudra au total cinq jours de travail pour la présentation de chacun des spectacles, soit deux jours de préparation et trois autres de déploiement de tous les produits sur le terrain.
« Du début à la fin des feux, c’est une roue qui est en perpétuellement mouvement. Alors qu’une équipe présente son spectacle, la prochaine est déjà en pleine préparation. Cette chaine ininterrompue demande une grande capacité d’adaptation. Après plus de 20 ans à faire ce métier, je peux vous affirmer qu’il faut toujours être prêt à toute éventualité, en plus de bien gérer les risques imprévus. »
Une passion pour les feux d'artifices
Même après toutes ces années à œuvrer dans le domaine des feux d’artifice et de la pyrotechnie, Paul Csukássy se dit toujours tout aussi émerveillé devant les spectacles qu’il supervise annuellement. « Les feux, ça représente une occasion joyeuse. Les gens viennent les voir en famille, en amis ou en amoureux. Il y a quelque chose de magique et surtout de différent qui se produit chaque fois. Selon moi, c’est le parfait mélange entre la science et l’art. »
Faire face aux nouvelles réalités économiques
Bien que l’arrivée de nouvelles technologies amène de nouveaux défis et que les artificiers bénéficient de moins en moins de temps de préparation, le principal intéressé indique que le plus grand chalenge auquel il doit faire face demeure les coupes budgétaires. «Comme tout le monde, nous devons composer avec la rentabilité de notre évènement. Malgré tout, nous devons conserver le même niveau de qualité afin que la compétition demeure parmi les plus grandes de la planète. C’est un gros défi, mais nous comptons bien le relever.»
Le génie au service du diverssement : les feux d'artifices
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