Relève en génie : un futur sans pénurie de main-d’œuvre?

Parlons de ces pénuries de main-d’œuvre : ces enjeux qui font les manchettes depuis un bon nombre d’années. La pénurie est une réalité déjà existante pour certains, mais demeure un mythe pour d’autres. Quel en est le portrait ? Où en sommes-nous avec la relève en génie ? Déjà en 2013, un manque de professionnels expérimentés en génie était annoncé.

Dans un communiqué partagé par l’Association des firmes de génie-conseil Québec, le président de Randstad Canada, Jan Hein Bax, précisait que «la pénurie d'ingénieurs hautement qualifiés fait indéniablement partie des défis qui se posent au secteur canadien du génie. Il importe, pour maintenir la compétitivité et favoriser la croissance et la prospérité des ingénieurs de demain, de bien comprendre les besoins actuels et futurs de l'industrie.»

Quels sont les besoins actuels et futurs en génie ? La relève en génie sera-t-elle suffisante ?

Le rapport Le marché du travail en génie – Projections jusqu’en 2020, publié en 2010 par Ingénieurs Canada, présentait qu’il y avait 95 000 ingénieurs en départ pour la retraite en 10 ans. Ce manque de main-d’œuvre inquiétant a été revu et a même été catégorisé de mythe.

«La peur qu’un choc démographique cause une pénurie de main-d’œuvre n’est pas fondée, estiment des experts. Les prochaines années offriront même une chance à ne pas manquer de régler les graves problèmes de la stagnation des salaires et de la productivité, à condition qu’on prenne, entre autres, le virage de la formation continue des travailleurs, de la requalification professionnelle des chômeurs, d’une meilleure intégration des immigrants ou encore qu’on aide les jeunes à mieux choisir leur voie.» (Le Devoir, 2013)

La relève en génie vient déjouer le «mythe» d’une pénurie de main-d’œuvre

Dans l’édition suivante du rapport, Le marché du travail en génie – Projections jusqu’en 2025, il est expliqué que «bien qu’il n’existe pas de pénuries ou d’excédents persistants dans les disciplines, le rapport propose un classement du resserrement du marché du travail qui tente de fournir une indication du risque relatif des disciplines à obtenir leur offre estimative.»

«On doit aussi en finir une bonne fois pour toutes avec ce « mythe »selon lequel la seule source d’accroissement de la main-d’œuvre au Canada sera l’immigration, dit Cliff Halliwell. Le nombre de jeunes Canadiens de 25 à 29 ans qui entreront dans le marché du travail au cours des dix prochaines années (2,5 millions) sera 10 fois plus élevé que celui des nouveaux immigrants et même 40 fois plus élevé que celui des immigrants sélectionnés en fonction de critères économiques.» (Le Devoir, 2013)

Quel est le portrait de la relève en génie d’aujourd’hui ?

«On est un groupe de relève excellent. En communauté, on a une force incroyable pour faire en sorte que le génie, notre génie collectif, puisse servir à la société. Ça, ça me motive.» explique Patrick Tremblay, CAE. La motivation et l’engagement semblent être un leitmotiv. «Une bonne relève, c’est une relève motivée, engagée et qui n’a pas peur de rêver. Ce que j’aime avant tout, c’est d’offrir une plateforme pour la transmission du savoir et permettre à des gens de pleinement développer leur potentiel. » Félix-Antoine Lebel, Équipe Emus, gagnant du prix de la relève 2017 au concours Inventer le monde de demain.

Une relève en génie : des étudiants impliqués !

La relève en génie présente un portrait d'étudiants motivés et engagés. 9 étudiants en génie sur 10 au Canada ont affirmé participer à des activités hors programme durant leurs études, 48% en lien avec leur travail à l'extérieur et 28% sur le campus. Le Rapport sur le sondage auprès des finissants en génie 2017, publié par Ingénieurs Canada, 55% des finissants en génie ont mentionné s’être impliqués dans des organisations/clubs, 22% dans une organisation propre à une discipline du génie, 19% dans une association étudiante et 9% dans un club d’impact social.

Étudiants en génie, courrez la chance de gagner un prix de 3 500 $ dans la catégorie Relève en génie

Étudiants en génie, vous avez l’opportunité de faire reconnaître vos réalisations, auprès de la communauté du génie. Vous vous démarquez dans votre établissement d’enseignement ou dans votre communauté par votre contribution à un projet étudiant ? Vous mettez vos connaissances en génie au service de projets à vocation sociale, environnementale ou humanitaire qui ont de l’impact sur les personnes qui en bénéficient?

Le Concours Inventer le monde de demain est l’opportunité de faire connaître votre implication et vos réalisations personnelles et professionnelles. Courrez la chance de gagner un prix de 3 500$ ou d’être reconnu finaliste de la catégorie Relève en génie.

 

Revenir au dossier [IMDD] Concours Inventer le monde de demain 2018 : une idée de génie à la fois !

Abonnez-vous à nos infolettres pour ne rien manquer