Bien gérer l’efficacité énergétique et l’empreinte carbone de son entreprise

De plus en plus d’entreprises optent pour une responsabilité sociétale d’entreprise allant plus loin que leurs strictes obligations légales en matière sociale et environnementale. Parmi les actions possibles en matière de protection de l’environnement, les entreprises peuvent 1) améliorer leur efficacité énergétique; ainsi que 2) leur empreinte carbone.

D’un point de vue fonctionnaliste, ces pratiques peuvent non seulement être saines pour l’environnement, mais elles ont également toutes les chances de se traduire par une augmentation des performances économiques de l’entreprise; ainsi qu’une amélioration de son image de marque (étant perçue comme « verte »).

Bien gérer l’efficacité énergétique

L’efficacité énergétique touche les « domaines de l’habitation, de la construction, des collectivités, de l’industrie et des transports » et comporte de nombreux avantages tels que la « … diminution de la facture d’énergie, la réduction des émissions, l’amélioration du rendement d’exploitation et l’augmentation de la valeur des actifs. » En somme, c’est la collectivité, mais aussi l’entreprise qui y gagnent.

En ce qui concerne le secteur industriel, les programmes du gouvernement du Canada et du Québec en matière d’efficacité énergétique vont justement dans le sens d’une meilleure compétitivité des entreprises en lien avec une meilleure durabilité des opérations industrielles. Ils offrent même des modalités de financement pour les projets qui répondent à certains critères.

Or, on se rend vite compte que le domaine de l’efficacité énergétique est plus complexe qu’à première vue. C’est pourquoi les entreprises désireuses d’améliorer leurs performances énergétiques feront affaire avec des firmes spécialisées en projets d’efficacité énergétique afin de les accompagner dans l’atteinte de leurs objectifs.

Bien gérer l’empreinte carbone

Une autre manière de lier durabilité et performance économique est de bien gérer l’empreinte carbone de son entreprise. En effet, il s’agit d’une façon d’intégrer « l’influence des changements climatiques» aux opérations de l’entreprise et qui « occasionne des résultats financiers et opérationnels très avantageux. »

« L'empreinte carbone, ou inventaire GES d'un produit (bien ou service), compile la somme des flux entrants et sortants associés aux différentes étapes du cycle de vie d'un produit pour ensuite en évaluer l'impact potentiel sur les changements climatiques (WRI et WBCSD, 2011). En d’autres termes, l’empreinte carbone représente la somme des GES émis tout au long du cycle de vie du produit.» (Empreinte Carbone Québec)

L’inventaire GES peut être compris dans une analyse plus large, soit une analyse de cycle de vie qui, elle, prend en compte l’ensemble des flux élémentaires, c’est-à-dire des ressources matérielles et énergétiques échangées entre l’environnement et les activités humaines, d’une activité productive donnée.

En effet, ce sont les flux élémentaires qui déterminent les impacts environnementaux des activités productives étudiées.

Une analyse de cycle de vie permet ainsi de dégager, par une méthode rigoureuse, les meilleures solutions en termes d’avantages environnementaux et notamment en matière d’émissions de gaz à effet de serre.

En somme, si elles sont bien gérées, l'efficacité énergétique et l'empreinte carbone peuvent être des atouts précieux – et non des boulets – face à la concurrence et permettre une amélioration tant des opérations que de la performance financière de l’entreprise.

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L'article a été rédigé grâce aux références et conseils de Julien-Pierre Lacombe ainsi qu’à Elsa Moawad.

 

 

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