REER ou CELI : deux véhicules à envisager?

Depuis quelques années, l’idée que la retraite n’est plus l’unique horizon à atteindre fait son chemin. On vise plutôt l’indépendance financière.

Dans ce contexte, est-ce que le REER, le régime enregistré d’épargne-retraite, est encore le meilleur véhicule d’épargne pour atteindre vos objectifs? Le CELI, compte d’épargne libre d’impôt, est-il plus approprié?

Question de mettre les pendules à l’heure, voici des réponses à quelques mythes qui circulent sur le sujet :

Mythe # 1 : Le REER est mieux que le CELI

Lorsqu’il s’agit d’épargne-retraite, plusieurs optent pour le REER. Or, le CELI est une excellente solution d’épargne pour tous vos projets, incluant la retraite. C’est donc un régime complémentaire au REER. Selon où vous en êtes dans votre vie, vous pourriez pencher pour le CELI, par exemple :

  • vous êtes un jeune professionnel avec des revenus imposables modestes, mais en plein essor.

La déduction fiscale engendrée par une cotisation au REER sera plus intéressante si appliquée à un revenu plus élevé. En attendant d’atteindre ce palier et afin de préserver vos droits de cotisation au REER, le CELI est une bonne alternative.

  • votre employeur offre un régime de retraite auquel vous cotisez.

Lorsque vous cotisez à un régime de retraite enregistré d’employeur, le plafond de cotisation au REER est réduit en fonction d’un facteur d’équivalence. Vous souhaitez épargner davantage, mais avez maximisé votre REER ? Ouvrez un CELI !

Mythe # 2 : Le REER n’est que pour la retraite

Depuis sa création, certaines mesures ont été mises en place afin de rendre le REER encore plus attrayant :

  • Le régime d’accession à la propriété (le RAP)

Il permet un retrait non-imposable de 25 000 $ pour l’achat d’une première propriété ou d’une nouvelle propriété[1].

  • Le régime d’encouragement à l’éducation permanente (le REEP)

Il permet de faire un retrait non-imposable pour financer un retour aux études, pour vous-même ou pour votre époux ou conjoint. Chacun de vous peut retirer jusqu’à 10 000 $ par année, jusqu’à la limite totale de 20 000 $ pour la période où vous participez au REEP[2].

Mythe # 3 : Le CELI est mieux que le REER

Il est vrai qu’en matière de retraits, le CELI est plus flexible que le REER : il n’y a pas d’impôt à payer lorsque vous en retirez une somme et les retraits peuvent être effectués à tout moment, sans réduire vos droits de cotisation. Il y a cependant deux nuances à apporter :

  • Les cotisations au CELI ne sont pas déductibles du revenu imposable.

Les cotisations proviennent de sommes après impôts. Les retraits du CELI ne sont pas imposables, car vous avez déjà été imposé. Ce n’est donc pas un congé ou un report fiscal.

  • Il faut se méfier des retraits fréquents.

Toute somme retirée du CELI s’ajoute au plafond de l’année subséquente. Vous devrez donc attendre le 1er janvier suivant avant de la redéposer. Comme l’avantage du CELI repose sur l’épargne et les revenus générés qui fructifient à l’abri de l’impôt, l’objectif est d’y laisser son argent assez longtemps pour qu’il produise des revenus.

Un conseiller peut vous aider

Chaque cas est unique. C’est pourquoi il est important de consulter un conseiller lorsque vous souhaitez mettre en place une stratégie d’épargne.

Pour recevoir des conseils judicieux, communiquez avec le Service-conseil de Services d’investissement FÉRIQUE. Son équipe de conseillers et représentants en épargne collective possède les outils pour vous aider à optimiser votre situation financière et à épargner.

Note légale

 

[1] Certaines conditions s’appliquent. Pour en apprendre davantage, consultez le site de l’Agence du revenu du Canada.

[2] Pour en apprendre davantage au sujet du REEP, consultez le site de l’Agence du revenu du Canada.

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