Les clés d’une bonne planification stratégique

En affaires, une bonne planification stratégique peut faire la différence entre la réussite et l’échec, la croissance et la stagnation, et ce, quel que soit le secteur d’activité.

La planification stratégique vise avant tout à aider les entreprises à définir et à optimiser leur stratégie d’affaires. Elle s’avère d’autant plus cruciale si l’on évolue dans un secteur hautement concurrentiel tel que l’ingénierie.

L’un de ses principaux bénéfices est la diminution des risques. La planification stratégique permet également d’optimiser les activités, de maximiser les chances d’atteindre nos objectifs, de faire croître l’entreprise et de s’assurer d’avoir le recul nécessaire dans notre réflexion.

Selon le McKinsey Global Institute, la rentabilité des organisations qui se dotent d’une stratégie à long terme est plus élevée de 81 %, comparativement à celles qui ne le font pas.

« Quand on parle de stratégie d’affaires, on parle de l’ensemble des décisions que les décideurs vont prendre et qui auront un impact à moyen et à long terme sur l’entreprise, explique André Lacombe, président de G+L conseil stratégique.

C’est en faisant une planification stratégique que l’on optimisera cette prise de décisions. Par exemple, si on décide d’acquérir un concurrent, cela devient partie intégrante de la stratégie de l’entreprise, car on aura fait une croissance par acquisition. »

Une approche en trois étapes

Pour sa clientèle, G+L conseil stratégique a élaboré une approche en trois étapes.

« Avec cette approche, le plan stratégique devient un outil d’aide à la décision que l’on fera évoluer », dit André Lacombe.

Dans un premier temps, à l’étape de la planification, on doit effectuer une analyse de l’environnement interne et externe de l’organisation. L’analyse des forces, des faiblesses, des opportunités et des menaces, désignée en anglais sous l’acronyme SWOT (strengths, weaknesses, opportunities, threats), est alors de mise.

De nombreux éléments sont aussi à prendre en compte, dont la mission et les valeurs de l’entreprise, les objectifs quantitatifs et qualitatifs, les marchés cibles, les avantages concurrentiels et la proposition de valeur, entre autres.

Dans un second temps, on mettra en œuvre le plan. Il faudra alors s’assurer de mesurer les résultats de nos actions en fonction d’indicateurs de performances pertinents.

Troisième et dernière étape : faire un suivi régulier de la planification pour l’ajuster en fonction des événements.

« L’environnement change, des imprévus se présentent : il est important de réviser le plan tous les deux ou trois mois pour l’ajuster en fonction de ce qui arrive, pour s’assurer qu’il ne finira pas sur une tablette, explique André Lacombe.

De plus, il faut prendre le temps de réfléchir et de mûrir sa planification. C’est un exercice à faire avec sérieux, qui peut prendre quelques mois, et qui ne se règle pas dans un lac-à-l’épaule d’un week-end. »

 

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