REER et CELI : mythes et réalités

La saison des REER bat son plein. C’est ce moment de l’année où l’on vous rappelle sans cesse l’importance d’épargner pour votre retraite. Malgré tout ce que vous entendez sur le régime enregistré d’épargne retraite (REER) et le compte d’épargne libre d’impôt (CELI), certaines notions demeurent floues et vous empêchent peut-être d’y cotiser. Il y a aussi certains mythes qui alimentent la confusion.

À pareille date l’an dernier, nous vous présentions un article qui répondait à quelques-unes de ces « croyances » (mythes 1 à 3) qui peuvent ralentir votre élan à épargner. En espérant vous aider à y voir encore plus clair, nous vous proposons maintenant une suite à cet article.

Mythe # 4 : Le REER n’est pas très avantageux ; tôt ou tard il faut payer de l’impôt

Il est vrai que vous serez imposé lorsque vous effectuerez des retraits de votre REER. Or, si ces retraits ont lieu lors de votre retraite, il y a de fortes chances pour que votre taux d’imposition marginal soit moins élevé qu’au cours de votre vie active. Ainsi, d’un point de vue fiscal vous économisez. De plus, votre épargne aura fructifié à l’abri de l’impôt ce qui pourrait engendrer des gains intéressants.

 

Mythe # 5 : Mieux vaut rembourser ses dettes que de cotiser au REER

Parfois oui, parfois non. Si vos dettes sont assorties d’un taux d’intérêt élevé, comme celui d’une carte de crédit, il est probablement mieux de les rembourser d’abord. Cependant, plutôt que de s’acharner à s’acquitter plus rapidement de dettes à faibles taux d’intérêt, comme des prêts hypothécaire ou étudiant, il peut être plus avantageux de cotiser au REER. Ne perdez pas de vue qu’en matière d’épargne, le temps est le plus puissant levier.

Mythe # 6 : Le CELI est un compte dans lequel on peut piger comme bon nous semble, sans conséquence

La flexibilité du CELI en termes de retrait en fait un bon instrument d’épargne pour tous vos projets. Ceci dit, nous ne le répéterons jamais assez, l’idée est d’y faire fructifier vos économies à l’abri de l’impôt. Les retraits fréquents ralentiront l’atteinte de votre objectif. Surtout, il y a certaines règles à respecter lorsque vient le temps d’y cotiser. Si vous souhaitez remettre les sommes retirées dans votre compte, il est important de respecter le plafond de cotisation annuel et vos droits de cotisation. Toute cotisation excédentaire entraîne une pénalité qui pourrait s’avérer coûteuse.

Mythe # 7 : Il faut avoir un revenu d’emploi pour cotiser au CELI

Il n’est pas nécessaire d’avoir un revenu d’emploi pour ouvrir un CELI. Tout résident canadien âgé de 18 ans et plus peut y cotiser sans problème. Les droits de cotisation sont déterminés en fonction des plafonds annuels imposés par le gouvernement canadien, qui s’accumulent depuis 2009. L’âge du particulier influence aussi le montant qui peut être déposé dans un CELI. Par exemple, si vous avez atteint 18 ans en 2015 et que vous n’y avez jamais cotisé, vos droits de cotisation correspondent à la somme des plafonds de 2015 à 2020.

Les conseils, un appui précieux

De nombreuses informations circulent au sujet du REER et du CELI. Afin de pouvoir en bénéficier au maximum, il est important de bien se renseigner, préférablement en consultant un conseiller. Ce dernier pourra vous proposer une stratégie d’épargne adaptée à votre situation et répondre à toutes vos questions.

Vous avez des questions et aimeriez en discuter avec un professionnel? Contactez un conseiller et représentant en épargne collective du Service-conseil de Services d’investissement FÉRIQUE.

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