Protégez-vous vraiment vos informations personnelles?

Utilisez la technologie adéquatement pour protéger votre identité. Prêtez-vous au jeu pour vérifier si vos réactions sont de nature à vous protéger contre les fraudes.

1. Un ami vous demande votre numéro de carte bancaire et votre numéro d'identification personnel (NIP) en vous disant qu'il fera un dépôt d'argent dans votre compte pour vous aider. Comment réagissez-vous?

a. Vous refusez net, la sécurité avant tout.
b. Vous hésitez et, pour éviter de répondre, vous changez de sujet.
c. Vous acceptez, c'est votre ami après tout.

Réponse : a.
Vous expliquez tout de même à votre ami pourquoi! Partager volontairement ses informations personnelles comme ses données bancaires peut entraîner des dépôts ou des virements frauduleux. Vous pourriez alors être tenu responsable de ces transactions et vous pourriez devoir rembourser les sommes liées à cette fraude puisque vous avez donné volontairement vos données bancaires. 

 

2. Vous recevez un message texte dont vous ignorez la provenance ou un message non sollicité par un réseau social. Quelle est votre première réaction?

a. Vous répondez immédiatement pour connaître la raison de cette communication.
b. Vous n'allez pas plus loin, vous supprimez le message immédiatement.
c. Vous ne savez pas quoi faire, vous fermez les yeux en espérant que rien de cela ne soit arrivé.

Réponse : b. 
Le fraudeur espère une réponse qui lui confirmera la validité de vos coordonnées. Il aura aussi prévu qu'un simple clic sur le lien d'un message frauduleux pourra infecter votre cellulaire ou votre ordinateur par un logiciel malveillant. Si vous êtes à l'aise de faire une capture d'écran du message, transférez-le à protection@desjardins.com avant de le supprimer. 

 

3. Vous recevez un courriel inhabituel. Laquelle des actions suivantes faites-vous?

a. Vous vérifiez si l'adresse de courriel de l'expéditeur vous semble connue et conforme aux standards habituels, notamment après l'arobas (@).
b. Vous scrutez à la loupe la raison invoquée pour vous faire réagir de manière impulsive afin d'éviter de fournir des informations confidentielles.
c. Vous déplacez votre curseur sur le lien hypertexte, sans cliquer sur le lien, afin de vérifier si l'adresse du lien correspond à l'entreprise de l'expéditeur, s'il se présente comme tel.

Réponse : Toutes ces réponses sont bonnes.
Elles font partie des vérifications à effectuer pour vous protéger lorsque vous recevez un courriel douteux.

 

4. Un concours est toujours attirant. Sur les médias sociaux, ça semble encore plus facile, il est même parfois partagé par un ami. Vous y participez ou non?

a. Oui! Vous vous laissez emporter et vous inscrivez tout ce que le formulaire demande : nom, adresse de courriel, numéro de téléphone, etc. Il faut ce qu'il faut pour courir la chance de gagner. 
b. Vous vous inscrivez sans attendre et vous partagez avec les amis. Tout le monde peut en profiter.
c. Vous vous assurez que la source est fiable et connue avant de décider si vous participez. Vous ne partagez que si vous êtes rassuré pour le volet sécurité.

Réponse : c.
Sur les médias sociaux, on est entre amis. On jase, on se transfère des pages intéressantes. Les fraudeurs misent justement sur la nature des médias sociaux, soit le visionnement et le partage, pour obtenir certaines informations personnelles. Alors qu'il semble naturel d'afficher librement des statuts et des moments de vie et d'inscrire des informations personnelles, elles risquent pourtant d'éveiller l'intérêt des fraudeurs, comme le numéro de cellulaire ou nos liens familiaux par exemple.

5. Connaissez-vous les principales raisons invoquées dans une tentative de fraude?

a. L'appât du gain.
b. Le sentiment d'urgence.
c. L'illusion d'un problème.

Réponse : Toutes ces réponses sont bonnes. 
Ces 3 raisons sont fréquemment utilisées par les arnaqueurs pour vous faire tomber dans le panneau. Parfois une, parfois les trois. Et ce sur quoi ils misent, c'est le caractère inattendu de leur «attaque». Vous ne vous attendiez pas à vous faire proposer une offre alléchante ou à avoir un problème avec votre compte bancaire, par exemple, ce qui vous incite à agir rapidement, sans prendre le temps d'évaluer la situation.  

Par Karine Benoit | Mouvement Desjardins

 

Si vous croyez être victime d'une fraude, communiquez rapidement avec votre institution financière et signalez-la au centre antifraude du Canada et à la police.

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