L’augmentation des taux… un sujet chaud!!!

Suivant 3 augmentations de taux depuis le mois de juin 2017, la Banque du Canada a annoncé hier qu’elle garderait les taux inchangés pour le moment. Cette tendance se poursuivra-t-elle?

Puisque les Banques, suite aux augmentations encourues au cours de la dernière année, ont augmenté les taux hypothécaires variables de façon similaire, plusieurs personnes détenant des hypothèques à taux variable sont concernées, et se demandent maintenant quelle est la meilleure option pour eux!

Tel qu'expliqué à plusieurs reprises par le passé, le taux variable n'est pas convenable pour tous. En raison du coût inférieur des taux variables, la grande majorité des gens ont opté pour le taux variable au cours des dernières années et ce, même si cela ne correspondait pas du tout à leur profil et/ou à leur tolérance au risque. Ceci est une erreur typique et récurrente des conseillers bancaires, des courtiers hypothécaires et des emprunteurs eux-mêmes. Nous recommandons toujours d’analyser le profil du client, son aversion au risque ainsi que sa situation financière avant de suggérer un taux variable plutôt qu'un taux fixe, puisque même le meilleur des économistes peut se tromper concernant la direction future de l'économie.

Ceci étant dit, nous ne sommes pas très optimistes quant à la direction de l'économie canadienne. Tel que mentionné dans nos communications précédentes, nous demeurons très sceptiques à l’effet que le secteur immobilier continuera sa croissance au même rythme dans le futur. Or, celle-ci était le principal support de la croissance économique canadienne des dernières années. Si notre vision se concrétise, le rythme de croissance de l'économie ralentira. De plus, le taux d'endettement très élevé des ménages canadiens, combiné à une augmentation des taux d'intérêt, fera en sorte que leur consommation future diminuera, ce qui accélérera ce ralentissement. La « cerise sur le sundae » sera une perte potentielle des acquis de l’entente de l'ALENA qui pourrait se traduire par des pertes d'emplois importantes, ce qui restreindra davantage la consommation des ménages.

Deux tiers de l'économie dépend de la consommation des ménages qui, pour toutes ses raisons, diminuera lors des prochains trimestres. Cette situation provoquera certainement un ralentissement économique voir même une récession. Ceci poussera alors la Banque du Canada à baisser les taux d'intérêt pour stimuler à nouveau l'économie.

C'est pour cette dernière raison que nous recommandons malgré tout aux gens ayant on profil plus agressif de choisir un taux variable lorsque celui-ci est inférieur d'au moins 0.75% au taux fixe.

La gestion du passif fait partie intégrante de la situation financière du client et en représente parfois même « la » plus grande partie. Il est donc primordial de confier l’analyse de celle-ci à un professionnel objectif qui saura bien guider votre client et s’assurer que celui-ci en saisisse bien la valeur.

Après tout, la gestion du passif n’est-elle pas tout aussi importante que celle des actifs?

Si vous êtes membre de Genium360, vous pouvez bénéficier d'un accompagnement par nos équipes. Voyez comment en profiter ici.

Abonnez-vous à nos infolettres pour ne rien manquer