Assurer la pérennité des entreprises grâce au repreneuriat

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Pour réussir le processus complexe du transfert d’entreprise, il n’y a qu’un impératif à respecter, selon Denis Ellefsen, ing. conseiller en transfert d’entreprise au Centre de transfert d’entreprise du Québec (CTEQ) : « trouver un terrain commun ». C’est sur cette base que se dessine un partenariat réussi, où respect mutuel, compréhension et vision partagée sont les maîtres mots. De la durée du processus aux nuances des transferts familiaux, explorons les chemins vers une transition harmonieuse.

Les quatre modèles de transferts d’entreprises

Transferts externes, transferts familiaux, transferts internes (par exemple à l’un de vos employés) et transferts collectifs : voilà les quatre options qui s’offrent à tout entrepreneur désirant céder sa société. « Les formules hybrides sont également courantes, combinant différents types de transferts pour garantir la continuité de l’entreprise », précise Denis Ellefsen.

Les éléments à retenir

  • La préparation minutieuse est essentielle avant d’entrer dans les phases d’action et de discussion.
  • Le transfert d’entreprise se compose de trois éléments clés : transfert des actifs, transfert de direction et transfert de connaissances.
  • Il est important d’adapter le rythme du transfert aux besoins émotionnels et temporels des parties prenantes pour assurer le succès de la transition.

Combien de temps?

Croyez-en Denis Ellefsen, « le processus de transfert d’entreprise comprend plusieurs étapes, chacune demandant un temps spécifique pour être menée à bien ». La préparation de l’entreprise pour la vente peut prendre jusqu’à deux ans, suivie de la transaction elle-même qui peut durer entre six mois et deux ans. Le transfert de direction et de connaissances post-transaction n’est pas à négliger non plus. Ainsi, l’ensemble du processus de transfert d’entreprise peut s’étaler sur un horizon de cinq ans!

Trouver un terrain commun

« Il n’est pas nécessaire de trouver le repreneur qui aura exactement la même vision que vous, indique Denis Ellefsen. Mais puisque le transfert d’entreprises est une aventure haute en émotions pour le cédant qui se départit parfois à contrecœur de son bébé, un socle de valeurs communes entre les deux parties permettra de créer un lien de confiance. » Ce lien renforcé repose sur le respect mutuel, la compréhension et une vision partagée pour assurer la continuité des valeurs et de la vision de l’entreprise.

Identifier ce terrain commun implique une validation des valeurs humaines et des intérêts des deux parties, favorisant ainsi un partenariat réussi. « La recherche de ce terrain commun permet de guider la direction future de l’entreprise tout en introduisant de nouvelles idées pour sa croissance », ajoute le conseiller.

Le transfert familial, zone à haute tension

Dans le cadre d’un transfert d’entreprise familial, les facteurs humains prennent une importance significative en raison des relations personnelles et émotionnelles impliquées. « La nécessité de positionner chaque membre de la famille de manière adéquate exige parfois l’intervention de spécialistes en développement organisationnel », précise Denis Ellefsen.

Les avantages du transfert hybride

Au Québec, les formules hybrides de transfert d’entreprise sont de plus en plus populaires. Elles combinent différents modèles de reprise, offrant à la fois des avantages tels qu’une approche collaborative permettant de faire jaillir les nouvelles idées, mais aussi des défis comme la complexité d’aligner les valeurs et les objectifs de tous les participants. « Encore une fois, la création d’une équipe diversifiée, partageant des valeurs communes, est essentielle pour garantir le succès du transfert. Il faudra s’assurer d’une communication ouverte et efficace. »

Le transfert d’entreprise n’est pas seulement une transition d’un propriétaire à un autre, mais une occasion de renouveau et de croissance. Profitez-en pour ouvrir la porte à l’innovation et à de nouvelles synergies. Les défis rencontrés, qu’ils soient familiaux, organisationnels ou liés aux différentes formes de transfert, ne sont pas des obstacles insurmontables, mais des occasions de renforcer les liens et de repenser l’entreprise.

Pour en savoir plus sur le repreneuriat

Le Sommet du repreneuriat, événement par excellence pour tout savoir sur la vente et l’achat d’une PME, est de retour pour une 7e édition et se tiendra le 1er et 2 mai 2024 au Palais des congrès de Montréal.

La Semaine nationale du repreneuriat aura lieu du 28 avril au 4 mai à travers la province. Inité par le CTEQ, la Semaine nationale du repreneuriat vise à mettre en lumière l’enjeu du repreneuriat, sensibiliser les entrepreneurs à ses possibilités et démontrer son importance pour assurer la prospérité économique du Québec.

À propos du CTEQ. Chef de file du repreneuriat au Québec, le CTEQ est un organisme de développement économique qui offre une solution unique combinant une équipe-conseil en transfert d’entreprise et une plateforme confidentielle de mise en relation entre acheteurs et vendeurs de PME. Service-conseil neutre et personnalisé – Occasions d’affaires – Réseau d’affaires – Formations et événements sont offerts afin de donner les meilleures chances de succès pour la réalisation d’un projet de vente ou d’achat d’entreprise. Le CTEQ possède une expertise dans tous les secteurs d’activités et des mandats dédiés aux milieux de la culture, du tourisme, de la reprise collective et auprès des groupes sous-représentés en entrepreneuriat. Présent dans toutes les régions du Québec, le CTEQ est soutenu par le ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie du Québec. 

 

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